Échographie et radiographie : quel examen choisir ?

Introduction (échographie et radiographie)

Premièrement, il faut mentionner que nous pratiquons « au Centre de radiologie AL HAKIM » la radiologie ainsi que l’échographie. En effet, ces deux examens sont complémentaires car ils permettent chacun d’analyser des parties du corps différentes.

En outre, la radiologie et l’échographie sont deux examens très différents. D’une part, vu qu’ils utilisent deux technologies distinctes. D’autre part, parce qu’ils ne permettent pas de diagnostiquer les mêmes maladies.

Bien que les deux sont complémentaires, il existe des différences qui peuvent faire de chacun une meilleure option selon les circonstances.

Qu’est-ce qu’une radiographie ?

À première vue, la radiographie classique (ou conventionnelle), est un examen d’imagerie médicale, simple et accessible, qui utilise des rayons X.

En pratique, la partie du corps à examiner est placée devant une plaque où l’image se forme grâce aux rayons X envoyés par l’appareil de radiographie.

Ces derniers, traversent le corps avant d’aller créer une impression photographique de la zone étudiée sur un film argentique, placé derrière le patient.

Les rayons x sont plus ou moins absorbés par les tissus, en fonction de leur densité (nature: os, graisse).

La radiographie permet la visualisation des :

  • Structures osseuses  principalement (la colonne vertébrale, le crane…etc.)
  • Poumons
  • Parties molles de l’abdomen (en cas d’ASP).

Mais aussi, elle permet la visualisation de l’appareil urinaire ou digestif grâce à l’utilisation d’un produit de contraste.

Les parties molles (tendons, muscles, cerveau, disques vertébraux et organes abdominaux) ne sont pas visibles sur la radiographie. Dans ce cas, on choisit un autre type d’imagerie (échographie, IRM, scanner).

LES DIFFÉRENTS TYPES DE RADIOGRAPHIE GÉNÉRALE :

  • L’exploration dite « simple » ou radiographie « standard ».
  • Les examens dits « de contraste » : certains organes non visibles en radiographie standard peuvent l’être à l’aide de produit de contraste radio-opaque. Le produit applique la couleur blanche sur les organes que l’on souhaite étudier.

 

Les rayons X sont-ils dangereux ?

A titre d’exemple, un cliché simple correspond en général à l’exposition naturelle au soleil ou à voyage de 4 heures en avion).

De plus, il faut prendre des précautions pour limiter au maximum la zone radiographiée, et ainsi protéger les parties du corps qui ne sont pas examinées.

Néanmoins, ça accumule les doses de rayonnement (naturel ou médical). Chaque examen d’imagerie médicale est donc toujours prescrit par votre médecin et uniquement s’il est indispensable pour le diagnostic ou le suivi.

De votre côté, vous devez garder tous les anciens résultats de radiographie afin de les apporter le jour de la consultation ou de l’examen. Ça permet d’éviter de refaire une radiographie inutilement, ainsi de suivre l’évolution de la maladie.

 

Qu’est-ce qu’une échographie ?

À première vue, contrairement à la radiologie, l’échographie utilise les ultrasons au lieu des rayons X.

D’autant plus, c’est une technique d’exploration non invasive et indolore qui visualise les organes à l’exception de ceux qui sont calcifiés (os) ou qui contiennent de l’air (structures pulmonaires et digestives).

l’échographie permet le dépistage de plusieurs maladies dites organiques, en mettant en évidence différentes anomalies de forme, de taille, ou d’aspect des tissus qu’on étudie.

 

Déroulement de l’examen échographique :

A première vue, c’est un examen rapide de 10 à 30 minutes (suivant la région explorée).

Le médecin utilise un gel de contact, qui contient de l’eau et permet la transmission des ultrasons (US) entre la sonde et la peau.

Puis, il passe une sonde dessus, qui émet et reçoit des ultrasons permettant d’explorer de façon dynamique la région demandée.

À mentionner que l’utilisation du gel a pour but d’atténuer la fine couche d’air entre la peau et la sonde, qui peut entraver la visibilité.

Les ultrasons envoyés par la sonde se reflètent par les tissus : l’échographe traite le signal perçu, et le retranscrit une image sur l’écran en nuances de gris.

La sonde peut enregistrer la circulation des vaisseaux si on associe une séquence Doppler.

Quels sont les différents types d’échographie ?

  • Abdominale (foie, reins, rate, pancréas….).
  • Pelvienne (utérus, ovaires, vessie).
  • Prostatique.
  • Thyroïdienne.
  • Tendons, muscles, et articulations.
  • Glandes salivaires.
  • Testicules.
  • Vaisseaux.

Qu’est ce que l’échographie superficielle ?

Elle explore des organes superficiels et pleins comme les glandes salivaires, la thyroïde, les parathyroïdes, les ganglions, des tuméfactions cutanées.

En effet, elle ne nécessite aucune préparation et permet une étude morphologique de l’organe exploré.

Pour la thyroïde en particulier, elle analyse le volume, les contours et la vascularisation de la glande, ainsi que d’éventuels nodules.

A mentionner qu’il est important de rapporter les anciens examens afin de pouvoir effectuer une comparaison.

Faut-il une préparation spéciale avant l’échographie ?

Les préparations sont parfois spécifiques selon le type d’échographie demandé :

Abdominale : le patient doit être à jeun (cela veut dire ne pas avoir mangé depuis 6 heures, ni avoir fumé ni bu depuis en moyenne 4 heures).

Pelvienne : le patient vient avec une vessie pleine (il boit environ 1/2 à 3/4 d’un litre d’eau préférablement une heure avant l’heure de l’examen) et bien évidemment sans uriner.

Musculaire ou tendineuse : aucune préparation.

Thyroïde, sein : pas de préparation particulière.

Choisir entre une échographie et une radiographie :

Comme l’on a vu précédemment le fonctionnement de l’échographie est très différent de celui de la radiographie.

La radiographie est prescrite lorsque l’analyse se porte sur un élément « solide » comme les os.

Elle est efficace pour diagnostiquer des fissures, des malformations des os, ou des fractures. Ainsi, elle nous donne le degré et la gravité de la blessure, et ainsi le traitement adéquat.

Tandis que, l’échographie est plus adaptée aux tissus mous.

La majorité du temps, avant d’aller vers des tests plus invasifs, elle nous permet de faire un examen de première intention . En outre, elle permet un suivi précis de la grossesse pour les femmes enceintes, afin de suivre le bon développement du fœtus.

De son côté, l’échographie évalue les structures en temps réel. Elle nous décrit le comportement d’une structure en bougeant l’articulation. Aussi en allongeant un ligament ou même, en observant un vaisseau sanguin pulser s’il est impliqué.

Puisque l’image est en temps réel, l’échographie permet aussi de guider une intervention pour la rendre plus précise comme dans le cas d’une injection de cortisone.

Conclusion

En conclusion, l’échographie et la radiologie sont des examens complémentaires différents, qui utilisent deux technologies distinctes. Cette différence, peut faire de chacune une meilleure option selon les circonstances.

Très probablement, votre médecin vous dira lequel il recommande. Assurez-vous de poser des questions et de discuter de toute préoccupation avec votre médecin, afin que vous puissiez être à l’aise avec le choix qu’il recommande.

En dernier lieu, si vous avez besoin de plus d’information sur votre cas, n’hésitez pas à contacter nos médecins.

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